KIMBERLEY

Kimberley, je n'ai jamais été dans sa classe. Mais tout le monde remarquait son sourire et sa gentillesse en récréation

Elle était: "La petite fleur de printemps".

 

 

Regardez s’en aller les feuilles de l’automne,

Qui a-t-il de plus doux et de plus monotone ?

Regardez-les tomber, au début de l’été,

Vous comprendrez pourquoi la mort nous fait pleurer.

 

Une feuille de printemps vient tout juste de partir,

Sans pouvoir dire adieux, sans même pouvoir nous dire

Qu’au reflet de ses yeux, on lisait le mot vivre,

Et voyez maintenant, son nom dans tous les livres…

 

Qu’il est dur de rêver après pareil affront,

Qu’elle est noire cette lune qui reluit sur mon front,

On est venu me dire que tu étais partie

Il me faut, dès maintenant, trouver sens à la vie.

 

ça fait froid dans nos cœurs d’imaginer la chose,

Dans le malheur aussi, elles fanent les roses ;

Retrouver à nouveau nos enfants disparus,

Et leurs corps au tombeau, un air de déjà vu.

 

Te voilà disparue sur les vagues opalines,

Et si tes cris n’ont pu passer l’eau cristalline,

Sache qu’ils ont disparus, tes appels de souffrance,

Et qu’a présent tu chantes un air de délivrance.

 

Il vous emportera, le jugement final,

Pour sauver notre Kim de vos erreurs fatales,

Et voici que ce soir, naîtra l’ultime combat,

C’est la traque qui débute et ne vous ratera pas !

 

 

 

 

Le pardon est fini, mais pas la cruauté,

La pitié est sincère et doit se mériter,

Pauvre fille innocente, on t’a abandonné !

Regardez, misérables, ce fantôme vous hanter !

 

Pressons-nous de penser aux problèmes de ce monde,

De trouver solution avant que la Terre gronde,

Avant que les rires quittent, nos visages si radieux.

Et que naissent des larmes dans le fond de nos yeux.

 

Hommage à Kimberley, en espérant que son nom serve d’exemple au monde entier.

 

Fabrice Meuter